Des années hors normes
1990
Le volume est abondant, de l’ordre de 80 hL/ha et la qualité superbe. Souvent comparé à 2002.
1989
Année très chaude, qui clôture une décennie de production réussie.
1983
Année exceptionnelle en quantité et en qualité.
1982
Année d’exceptionnelle abondance.
1981
Excellent millésime, rescapé d’une vague de gel qui a réduit la production de moitié presque partout.
1978
Petit millésime d’excellente qualité.
1976
La France est touchée par une canicule estivale. Les vendanges ont lieu début septembre. Les vins, riches en sucre et peu acides, ont d’abord offert un fruité très aromatiques avant de se faner.
1972
Le pire millésime de la décennie. L’été est frais et l’automne apporte des gels précoces, alors que la récolte est encore sur pied. Certains vignerons ont attendu la mi-octobre pour vendanger mais n’ont pas été récompensés de leurs efforts.
1969
Excellente année.
1968
Un millésime que les vignerons ont voulu oublier.
1966
Une année exceptionnellement abondante. L’INAO a cette année-là renforcé ses contrôles pour être sûre que la qualité mise en marché ne soit pas inversement proportionnelle.
1965
Un été très médiocre qui se reflète dans les vins.
1964
Au mois de septembre, une pluie sévère s’abat sur des raisins très mûrs, à la peau fragile. La pourriture envahit les vignes. Les grappes qui en ont réchappé ont pourtant produit d’excellents vins.
1960
La décennie s’ouvre sur un millésime marqué par le gel.
1959
Un millésime resté dans les esprits pour son excellente qualité.
1957
Un millésime noir. La végétation, en avance, est détruite par un gel de printemps. La production est minime et d’une qualité pire que médiocre.
1956
Un hiver particulièrement mordant. Les vins gèlent dans les caves. Comme l’été n’est pas meilleur, la production est très médiocre. L’INAO décide de déclasser tous les grands crus.
1955
Millésime excellent.
1949
Un millésime qui a marqué et fut considéré comme un modèle à son époque.
1947
L’un des millésimes les plus réussis. Les vendanges ont lieu alors qu’une vague de chaleur a envahi la région. La maturité des raisins est exceptionnellement élevée. Certains vignerons ont peine à faire fermenter le vin en raison de cette richesse exceptionnelle mais d’autres ont produit des vins étonnants de longévité.
1940-1945
La guerre perturbe le travail des vignes et la main d’œuvre manque. Années de disette et de production médiocre.
1939
Un millésime qui a marqué les mémoires. Les vendanges ont lieu alors que la neige recouvre les vignes d’une couche de 30 cm. Les vins, invendables, sont restés dans les caves.
1934
Millésime qui a marqué les contemporains pour ses vins riches.
1930
Deux tiers de la production est détruite par le mildiou avant d’arriver à maturité.
1929
Mettant un terme à une décennie marquée par le gel de printemps qui a causé des dégâts presque tous les ans, 1929 est une année d’abondance et de remarquable qualité.
1915
Un excellent millésime.
1914
Au mois d’août, les hommes partent au front, laissant femmes et enfants vendanger. La qualité et le volume récolté furent bons.
1906
Un violent épisode de grêle survenu en mai laisse les vignes presque dépouillées. Ironie du sort : la qualité fut exceptionnellement bonne quelques mois plus tard.
1900
Le tournant du siècle s’est vu offrir un excellent millésime, en qualité comme en quantité.
1893
Millésime remarquable, réputé, qui est resté longtemps dans la mémoire des contemporains.
1888
Une année très difficile. Les premiers mois sont plutôt prometteurs mais le mildiou envahit les vignes. Un gel précoce détruit la récolte au début de l’automne. Le peu de vin produit fut de très médiocre qualité.
1881
Millésime d’excellente qualité, réputé à son époque.
1880
L’hiver 1879-1880 est marqué par une vague de froid glacial. Au moment de la taille, les vignes sont entièrement gelées. Il n’y a pas eu de récolte cette année.
1870
Millésime exceptionnel, entièrement détruit par les troupes prussiennes qui envahissent la France.